Quand le réveil sonne, j'ai un peu la flemme mais je sors du lit tout de même.

Je suis pas tout seul dans le dortoir.

Ça me prend v'là le temps pour préparer le vélo.... l'envie de rouler n'a pas encore montée.

Je passe à la tirette à cash avant de partir car je ne connais pas encore les règles du pays.

Je suis en selle, la météo est bonne, j'ai le vent légèrement dans le dos.

La trace quitte la côte pour partir dans les terres.

Là ça grimpe sec.

Je mets la chaîne à gauche toute !

Ça dure 45 min comme ça, alternant route défoncé, route en béton et pas de route du tout.....

Je regarde la carte car là c'est sympa pour la sortie du dimanche mais je dois avancer tout de même.

Il y a un route en bord de mer.

Je vais la chercher.

Me voilà sur la route touristique comme on dit chez nous.

Le rythme s'accélère et le trafic s'intensifie.

Je tente une incursion en front de Mer, j'espère à une piste cyclable sur la digue.

Il y en a une mais vraiment pas longue du tout.

Je suis rapide freiné par les piétons et de multiples dos d'âne.

Mon rythme est de nouveau merdique.

Je reprends la route touristique.

En bord de route, 2 cyclistes sortent d'un chemin. L'un a une sacoche sur son vélo.. c'est un bon signe.

Je m'arrête et l'échange commence.

Il est 12h30 c'est l'heure de manger, allons donc tous au resto.

Denis et Dimitri sont Russe, ils ont fuit la Russie à cause de la guerre et ils se sont réfugiés en Géorgie.

Denis est organisateur de voyage à vélo en Europe.

Quand je lui stipule que je viens de Granville il me dit qu'il connaît car il a organisé un voyage dans cette région.

( Rennes à Caen en passant par Cancale, mont saint Michel, Granville, Bayeux)

Je connais un peu le coin.

14h je dois avancer ! Le temps d'une photo souvenir et d'une petite réparation de sacoches et me revoilà dans le jeux !

La route est plate et droite pendant plusieurs kilomètres.

La Géorgie c'est totalement différent ! Sur le bord es routes et parfois la route on retrouve les animaux de la ferme qui se balade.

Vaches, cochons, chevaux et tout plein d'ovipare...

Il est temps de trouver de l'eau...

J'arrive dans la ville avant le néant.

Je commence mes recherches....

Je trouve pas alors je demande au jeunes entrain de jouer au basket.

Là un orage éclate.

Je me mets à l'abri avec eux et je partage un paquet de gâteaux.

Bon je n'irai pas bien loin pour aujourd'hui.

Je me renseigne sur un spot à l'abri de la pluie mais ça ne donne rien.

La pluie s'est arrêté. Je vais me chercher un toit.

Je tombe sur un jeune cycliste local qui m'indique le cimetière juste en face.

Effectivement il y un toit, l'espace est suffisamment grand pour moi mais.... c'est un tombeau familial.

Ne fait pas aux autres ce que tu n'aimerais pas qu'on te fasse.

Non je vais rester ici, il y a un autre endroit qui doit attendre quelques part.

Je trouve le dessous d'une tribu abandonné e.

C'est pas très propre, il y a des bouteilles un peu partout avec des mégots de cigarettes.

Le coin des petits frappe du coin probablement.

Bon vu le temps je prends pas de risques ils sont devant la Playstation assurément !

Je m'installe et je mange sur la petite terrasse qui est encore au soleil.

Ils y a beaucoup de villageois à venir faire leur marche du soir.

On est dimanche soir les gens prennent leur temps.

Je fais un signe de main à chacun d'entre eux.

Un groupe de 3 jeunes garçons font les curieux et se demande bien qu'est ce que je fais ici.

Merci Google traduction pour la coup de main et grâce à ça j'arrive à expliquer ma situation.

Il me disent d'attendre....

Il partent jusqu'à perte de vue.....

Bon je continue ma vie....

Je pars me coucher, les grelots à l'air dans le sac à viande.

Là j'attends du bruit, je crois distingué un "bonjour.."

Bon ça doit être eux, il semblait pas méchant.

Je remet un bout de tissu histoire de pas leur présenter le serpent blanc.

C'est bien eux, 45 min après leurs " wait"....

Il me propose de les suivre pour planter ma tente chez eux.

Il est 22g j'ai pas le goût du tout, c'est nuit noire et j'étais déjà couché.

Ils ont probablement du négocier avec leur parents j'imagine pour mettre autant de temps à revenir.

Je leur explique qu'ici c'est bien pour moi et que demain matin je pars très tôt pour atteindre Mestia.

Il comprennent et je retourne dans ma tente.

Bon c'est jamais très rassurant d'entendre des bruits quand tu es dans ton duvet....