Love tour étape 8


249.8km

9h14min

27.1km/h

1294m D+


4h00 le réveil sonne, endormi à 0h00 ça fait pas beaucoup de temps de sommeil ! Vais-je le payer dans la journée ? pour ça faut y aller et voir ce qu'il y a dans les cannes.


1 café, des céréales, 1 banana et direction le moulin rouge. Paris de nuit c'est encore différents que le jour. J'arrive à place Pigalle et Pigalle la nuit c'est un univers !


On part direction Roubaix pour 240km! Chaud chaud chaud.

On sort de Paris et nous voyons le stade de France sur notre droite. Et 1 et 2 et 3 coup de pédale !


On traverse la Picardie, je me rappelle ma vie de montupet mais je ne peux passer dire bonjour. Et oui la route est longue,il est tôt et faudrait quitter le groupe et faire un détour pour faire un coucou.


Nous sommes une dizaines d'allumer de la pédale et ça file à 35km/h. On est emmené par 2 parisienne tout frais du jour, je me fais pas prier je me mets dans la roue et je profite....

Enfin je sens que il y a de la fatigue physique et psychologique ( ça fait parfois l'élastique mais je craque pas)


Comme souvent sur le love tour, ça pleut, il y a du vent et que des champs à regarder.

140km sont passés pas de pause depuis le début alors on s'arrête à la boulangerie. Le temps de passer commande je ressors et plus personne, le groupe c'est dilapider et je ne sais pas où ils sont.

Je mange mon sandwich sous un abris bus, il pleut très fort. J'attends un peu que ça se calme mais ça ne s'arrête pas bon bien faut y aller !


Gogo go sous l'eau !

Comme souvent j'appuie sur les pédales, je vais bien retombé sur quelqu'un.

Il reste 100km, régularité régularité pour aller au bout je sais pas ce qu'il peut se passer.


Les minutes,les heures, les champs toujours défilent et personnes.

J'atteins une limite mental à 215km, je m'en rends compte au 217km, puis au 219km. Je regarde toutes les 5'min le compteur et les kilomètres n'avance pas. Bon bien je dois faire une pause le mental est KO.

Je m'arrête à la 1er boulangerie en vu, mille feuilles et croissant pour me donner des forces.

Je ressors de la boutique, incroyable la pluie s'est arrêtée et le soleil est là. Il reste 20km ça va le faire. Tu parles, je crève au premier carrefour ( 2eme crevaison du jour) pause technique obligatoire et injuries à profusion montre mon degré de fatigue.


On repart, j'arrive sur le seul secteur pavé du jour. La trouée d'Arenberg. Là je retrouve tout l'essence du vélo Lagrange, le passe partout. Je file à fond sur les pavés, rien ne bouge c'est parfait.


Ce vélo aura traversé les 2 avenues pavé les plus célèbres du monde en moins de 24h.


240km au compteur, toujours pas de camping. Bon bien faudra faire 10 de plus pour atteindre le camping.

J'arrive au camping littéralement explosé ! Il n'y a personne car j'arrive en premier. Les Parisiens ont pris le train pour rentrer plusieurs kilomètres avant.


J'ai 45min d'avance, je suis un peu dans le mal, je fais la sieste dans un transat pour commencer la récup.


Il y a quelques bières avec les camarades du love tour pour célébrer cette journée