Je prends la route aujourd'hui.

Je ne sais pas encore où elle va m'envoyer.


J'ai refait du jus à Xiva, j'ai multiplié les heures de repos allongé au frais.

Je pense être en mesure de repartir.


Il y a 400km vers la prochaine ville à voir.

Les 70km premier c'est encore civilisé, on trouve tout de suite.

Après bien c'est une autre partie qui commence !

Par conséquent au dernier village, a 70km donc, je fais ma pause repas à la cantine du coin et je retire de l'argent.

J'arrive à regarder les qualifs du GP puis la suite du programme ne fonctionne pas.

Ça signifie qu'il faut y aller.


Je prends de l'eau et je m'en vais.


Il est 15h30 quelques choses comme ça...

Il fait encore bien chaud.

Au prochain virage à droite c'est l'autoroute qui mène à Boukara.

Je vais passer à y passer les prochains jours.


Vers 18h30 je passe devant un échauguette.

Un conducteur de Taxi ma signe de m'arrêter.

Il m'offre à manger du poisson frit avec les personnes qu'il transporte.


Il est trop tard pour aller plus loin aujourd'hui,

Je demande au gars de l'échauguette.

Si je peux planter ma tente sur le terrain.


J'installe tant bien que mal mon campement, le sol est dur comme comme une peau de vache !

Quand c'est ainsi je trouve 4 pierres pour faire tenir la tente.

Le truc c'est que dans cette région le ventilateur est toujours allumé sur la 5 ème vitesse.

Je fais de mon mieux....


Pendant ce temps il y a plein d'enfants autour de moi, 3 ans max.

Il sont curieux c'est normal mais j'ai pas grand chose pour eux.


Je retourne prendre de l'eau à l'intérieur et un groupe de Russe m'invite à leur table.

Je fais comme très souvent ces derniers temps, je parle à mon téléphone et lui parle au Russe.


Les Russe partent prendre leur service de nuit.


Je me retrouve seul dans la pièce.

Je commande une bière pour faire baisser la température car je transpire à rien faire.

Bon j'aurais droit à un panaché....


Les marmots reviens en trombe dans la maison, ça fait trop bruit pour moi, ils ont trop d'énergie, ma journée de vélo et l'incompréhension de leur langue me font aller me coucher.


Dehors je vends est toujours aussi fort.

De plus le trafic sur cette autoroute ne s'arrête pas.

On va mal dormir.....


Bon c'est pire on ne va pas dormir en réalité !

Avec il fait trop chaud dans la tente, je dois la porte ouverte, mais il y tellement de vent que du sable y rentre.

Je suis plein de poussière en 20 min.

Les vieux camions qui font un bruit de l'enfer tout les 80 secondes rajoute de l'inconfort.

Vers minuit la pluie arrive accompagné d'un vent encore plus fort.

J'ai toujours la porte, c'est le gros bordel

!

Le vend fait se tordre ma tente, va t'elle résister ?