Aller, si j'ai dormi 240 minutes c'est bien.
Je me réveille plein de poussière.
Il fait déjà chaud à 7h30, je transpire.
Poussière et sueur je vous laisse imaginer le confort....
Je mange un peu, je prends le courage de sortir le MSR pour me faire un café.
Avant de partir je prends de l'eau à la maison.
Je vous passe ma journée rapidement.
170km en léger monté mais principalement le vent dans le dos.
Une température indésirable.
De la poussière, du sable, pas d'ombre.
J'ai fait une break de 2h a midi sur l'une des rares aire de repos que j'ai vu.
J'ai fait une sieste, c'était nécessaire.
J'ai fini ma journée dans une autre air de repos après 170km.
Il est alors 19h30, dans 15 min il fait nuit, je suis exténué, j'ai pas envie de mettre la tente au sol.
Une personne me dit de ne pas m'inquiéter, il va me trouver un endroit pour dormir.
L'endroit c'est ce vieux lit à ressort rouillé contre le mur dehors au-dessus du mini toit.
Bon effectivement ainsi je n'ai pas besoin de ranger la tente mais bon j'ai une envie toute petite de passer la nuit comme ça.
Je tente le coup du " si il pleut ce soir !" , car maintenant je connais....
" non non t'inquiètes"
Ça à pas louper 2h il pleuvait des gouttes....
Sans vous décrire tout les détails de la nuit, il faut s'imaginer un lit inconfortable, le bruit du trafic incessant, un homme et une femme qui s'injure pendant 1h, et pour finir des projecteurs partout.
Moi je suis toujours plein de sueur et de poussière.
Faut faire comme eux, imiter les locaux.
Oui d'accord je veux bien, je fais des efforts, mais bon c'est pas toujours agréable.
Agréable, voilà un mot qui n'est pas très utilisé.
Je prends aucun plaisir à rouler dans cette endroit, a être ici.
Il n'y a rien à voir pendant des centaines de kilomètres !
Seulement les détritus et bouteilles de pipi qui jalonnent la route tout les 10cm.
Je suis là mais j'ai pas le goût d'être ici.
Grâce au temps passé sur la selle j'ai pu définir mes 3 besoins prioritaire pour les jours à venir.
-
une douche
- un carton
- un aéroport