Inutile de le préciser mais tout de même.... qu'est ce que je fous ici!


Ma nuit a une nouvelle fois était tout sauf reposant et basé sur la récupération.

J'ai du bien dormir à partir de 4h.

Puis à 7h le soleil se lève et a 7h30 il fait déjà bien chaud, je cherche l'ombre.


Je fais un tour à la boutique, je prends une boîte de sardines et du pain.

Il faut bien remplir le réservoir d'énergie de temps en temps.

Ce matin j'arrive à négocier un peut d'eau chaude contre une tasse de café.

J'ai gagné un peu de temps de montage démontage du MSR.

On s'en bien que le mec commence à être fenian! Je monte pas la tente et faire chauffer de l'eau me coûte.

Mais je trouve à répondre à mes petits besoins tout en préservant mon énergie.


Avant de partir c'est un peu confus, mon gps indique 175km pour atteindre Bukhara et le vendeur me dit 145km.

C'est pas la même mayonnaise !

Hier j'ai poussé peut-être un peu trop pour faire 170, est ce que aujourd'hui je peux le refaire ?

145km s'est plus court mais ça va tout de même me prendre un certain temps.

Bon de toute façon, c'est pas en restant là que je vais savoir qui a raison alors avançons !


Aller, et si j'allais faire ma séance de home trainer.

Je vous passe la description de l'environnement, c'est comme les jours précédents : plat, en ligne droite, dans le sable et la poussière.


Il est 12h quand un gars de chantier me signe de m'arrêter.

Son équipe est là, caché à l'ombre de la tonne à eaux entrain de manger.

Je m'arrête et les rejoins pour un bol de semoule et un bout de pain.

On est bien à l'ombre, ça s'est sur, mais 45 min après la pause et terminé, le ouvriers reprennent le chantier et moi mon home trainer.



Je refais un peu de route et puis je fais une deuxième pause sur un air de repos typiquement Ouzbek.

Je prends une bouteille d'eau fraîche et miracle il a quelques fruits à vendre.

Je prends un peu de raisin et m'installe sur la paillasse extérieur.


Je fais un somme...


Je me réveille longtemps après !


La situation est la suivante.

Il est environ 17h. Je suis à 60km de Bukhara. Je n'ai pas de réservation pour ce soir.


Je projette 2 stratégie.

Je reprends le vélo et je cherche un peu l'arrache une auberge quand je serais en ville dans 2h environ ( pas de connexion réseau à cette air de repos).

Ou

Je "négocie" ma nuit ici sur la paillasse.


Après un petit coup de Google traduction, j'ai l'autorisation de rester sur place et de ne repartir que demain.

Bonne chose pour moi.


Dans l'air de repos il y a 2 homme d'un âge déjà assez avancé.

Chacun a son rôle et moi je propose mes services mais il n'y a rien à faire pour le moment.

Pour le moment car ils attendent du monde ce soir.


Bon bien je vais m'occuper de moi alors.

Une bonne toilette, suivis d'un rinçage en règle des vêtements blanchit par le sel de la sueur avant que le soleil se couche et lecture.


19h ça s'agit en cuisine, je me montre et je fais signe que j'aimerais aider.

J'ai le droit d'éplucher les patates et de couper les tomates.


Vers 20h des groupes de personnes arrivent 4 par 4. Il y a rapidement 30 personnes ici!

Mon rôle n'est plus en cuisine alors mais à faire communion avec les gars d'ici.

On partage repas et bière et comme la plupart du temps en Ouzbékistan je n'ai pas l'autorisation de participer à l'addition.

Je me souviens d'avoir été surpris par la qualité du repas.

Moi qui est observé la partie cuisine où il y avait vraiment peu de choses, et que ce peu de choses étaient plus que fatigué d'usure, pouvoir proposer une belle assiette de poulet avec des patates frites et une salade de tomates , c'est remarquable.


Sans vouloir vous n'importe quel organisme d'hygiène européen aurait fait fermer l'établissement mais ici les règles sont différentes. On va dire que c'est propre où ça doit l'être et le reste vie sa vie.


Vers 21h30 les personnes repartent d'où elles sont venus. Si j'ai bien compris il travaille à la cimenterie qui , a vue de nez, doit être à 1km.


Je m'allonge sur la paillasse, on s'habitue vite à dormir sur du dur dur comme ça, je suis content d'être resté ici pour la fin de journée.


Difficile de savoir pourquoi exactement mais j'ai bien un sourire sur la photo.

Est ce que ça signifie que j'aime bien qu'on me parle 1h dans une langue étrangère que je comprends pas. Ça permet de réfléchir à rien car de toute façon difficile de leur répondre. Un peu comme si j'écoutais de la musique en quelques sortes, j'entends mais je ne peux interagir pleinement.