La nuit c'est bien passé même si il a fait un peu frais.


Ce matin je tente est humide il faut la faire sécher comme on peut malgré l'absence de soleil qui n'a pas encore dépassé la montagne.


Pour le début de la journée ce qui m'attend c'est la fin du col entamé hier.

On va chatouiller les 3000m sur les 15km restant.

Je profite de la montée pour enregistrer un vocal à Bérénice. J'imagine que j'ai grimper pendant 2h ce matin, ça va me laisser du temps pour aborder plusieurs sujets.

Effectivement 2h20 pour monté là haut à 2760m et malgré tout ce n'est pas assez pour mon vocal. Je continue quelques minutes en haut en profitant de la vue.

( Désolé si j'ai été parfois vulgaire dans l'enregistrement mais il y avait des sections très engagée et pour les passer sur le vélo j'ai un peu juré!)


Ce qui est bien quand tu es en haut c'est que maintenant ça va descendre.

La descente est incroyable avec ce pays montagneux qui m'entourent.

On observe la chaîne de montage que je viens de passer, la rivière dans le bas de la vallée et en face une autre chaîne de montage au sims enneigées.


Arrivé en bas c'est l'heure de la pause.

Au mini market il n'y a rien qui me met l'eau à la bouche mais j'ai consommé beaucoup d'énergie ce matin, il faut refaire le plein.

J'utilise la stratégie de Papi lorsqu'il faisait ses tourné dans son camion, 2 oeufs batu en omelette sel poivre et hop cul sec !


Ensuite il y a un portion plate qui suit la rivière dans la vallée. Je pourrais bivouacer au bord où bien débuter la monté vers le lac de Son Kul.

Je verrais bien au croisé des 2 routes plus loin comme je me sens.

Cette portion plate c'est encore une fois cette tôle ondulée infect, ça n'avance pas.

J'ai la selle qui me tape les fesses tel un bébé de 2 ans qu'on tapote pour qu'il fasse son rô.

J'ai plus 2 ans !


Dans cette section désagréable j'écoute le podcast immersif de Baptiste Chassagne lors de sa SaintéLyon ( podcast de Course Épique). Le podcast dure 2h.

Moi j'arrive au croisement, l'endroit où je dois le décider à continuer ou rester ici pour la nuit.

Il me reste encore 1h min d'écoute, le soleil se couche dans 1h30 environ... hier j'ai eu la tête qui à flanché pour les derniers kilomètres.

L'hésitation est de courte durée car le coach de Baptiste lui tiens un discours de motivation d'avant course qui me dresse les poils ! J'ai l'impression qu'il me parle directement et je ne veux pas le décevoir.

Je continue et je livre mes derniers force de la journée.

Dans ce podcast immersif il y a des enregistrements lors des ravitaillement où sa crie et sa encourage. Les encouragements sont tous pour moi, je fais la course contre moi même, ou contre ma tête je ne sais pas trop....


Le podcast se termine. Il est temps d'arrêter les bêtises Robine et trouve toi un endroit pour dormir.


Je passe une rivière, il serait bien que je trouve un endroit pour ma tente.

Il fait déjà sombre, le soleil est déjà couché depuis plusieurs minutes.

Bon ok là c'est plat, j'atteins la rivière qui est en bas du ravin par ici ( c'est casse gueule mais pas impossible) ça me suffit.

Je retrouve chercher mon vélo laisser sur le bord de la route.

Je reviens sur mon emplacement mais j'ai du mal à le réparer car il fait déjà nuit noire.


Je monte le Camp à la frontale, je vais chercher de l'eau etc.

La toilette là tu oublies car l'eau est trop froide et il est trop tard.


J'entends des bruits.... c'est les 2 chiens de tout à l'heure qui reviennent manger ma nourriture ? Non c'est pas ça ! Il y plein de trucs qui brillent dans le halo lumineux de la frontale... c'est un troupeau de vaches !

Aller hop du vent, surtout ne prenaient pas peur c'est pas le moment de foncé dans la tente.


75km, 1500m D+ en 6h j'ai fait une grosse journée et demain ça sera pire encore alors allons se reposer.