Et bien quelle nouvelle journée !

Ça épuise le cerveau le changement permanent, les journées sont riches d'événements, il ne sais pas faire le tri entre le superflu et le concret...


On a survécu à la nuit ! Faut dire que le spot n'était pas très accueillant. Coincé entre une falaise qui demande qu'à s'effondrer sur mes sardines et une voie de chemin de fer.

D'un côté on se réveille en entendant la faucheuse arriver, de l'autre on n'aurait même pas le temps de se réveiller.


Bivouac obligé à 6h30 sa fait dring dring dring.

Tien j'ai pas dormi tout seul ! J'ai bien 10 grosses limaces sur le tente.

Chloé en a une phobie assez avancée et elle ne peut faire autrement que de gémir et demander de l'aide. On ne se moque pas de la peur des autres.


On repli le tout quand un camion benne s'arrête à notre niveau.

Damien prend un léger coup de stress, nous allons avoir des ennuis...

Bon c'était juste les agents municipaux qui arrivent pour nettoyer le talus, chacun vie sa vie.


On avance pour trouver un endroit pour petit déjeuner, il fait grisâtre mais pas de pluie alors ça nous va.

Le petit banc face au Danube fera bien l'affaire pour boire un café.


Le début du parcours nous fait passer par des vignobles autrichienne qui envahissent une partie de la colline avec des terrasses les une au dessus des hautres. Les villages traversés sont authentiques et d'époque avec rue pavée. La journée commence bien.


On se retrouve assez vite sur la piste cyclable du Danube. C'est pareil que les jours d'avant....


C'est l'heure de manger, un stop à la supérette pour du pain et juste à côté une air de pique nique à côté d'un camping.


On fait sécher les tentes, le soleil penne à percer et le vent s'est levé.

Le ventre est plein et les tentes bien sèches alors nous reprenons la route.


Juste à cette instant nous revoyons pour la 4eme fois " the Big guy with the Bottle cage"…¡

Il y a 4j, on voit sur un banc cette personne entrain de boire un soda. Il a un vélo ville avec des sacoches pas tout à fait pensé pour se genre de choses. Lui il ressemble à un père Noël, barbe blanche et rond comme une boule de bowling.

Avec Damien on se regarde et on se demande si il se repose lui ou si il repause le vélo...

Le lendemain on le croise après la pause déj.

Le jour suivant en milieu d'aprem, nous arrivons à Melck, je fais demi tour pour prendre une photo de l'abbaye, il resurgir une nouvelle fois.

Là je lui adresse 2 mots en anglais, " hello, we saw you since 3 days, your are on the euro-velo 6?"

Il répond " oui je sais et aujourd'hui il pleut !" Avec un accent bien allemand.

Sur le coup je trouve la situation cocasse.

Mais le revoir encore une fois en milieu de journée alors j'ai des cuisses affûté comme jamais je ne tiens plus !

Je le salut, lui fait un coucou et je descends la pignonerie ( grand plateau petit vitesse) je large mes coéquipiers fil droit devant moi.

On se croirait dans le lièvre et la tortue !!!


Je roule plusieurs minutes devant le groupe mais comme c'est toujours tout droit on peut pas se perdre.


Après plusieurs kilomètres nous arrivons dans un bois..a enfin un peu de changement. Quelques virage, de la végétation, j'ai même la chance de voir un cervidés qui traversé le chemin.

Joie de courte durée, 800m après être entré nous sommes déjà ressorti !


Nous sommes à 50km de Vienne, notre point final de la journée.

On longue toujours le Danube mais cette fois nous avons le vent plein dans le nez.

Il est costaud le coquin, là ça va pas être rigolo.

J'essaie au début de protéger mes camarades en leur tendant ma roue arrière mais ça n'arrive pas à accrocher.

On tente de se protéger du vent en descendant du talus sur lequel nous sommes mais la route est pleine de trous et le vent n'y est pas beaucoup moins fort.

Bref c'est le piège !

J'ai alors une réaction d'autodéfense, de sauve qui peut, l'instinct de survie à pris le dessus.

Je pars devant, j'appuie sur les pédales, je descends mes vitesses...qui a souffrir autant pas faire trop duré la sentence du vent ( et les efforts long et solitaire j'aime bien ça...)

Bon je vous passe l'histoire du château au loin qu'il faut grossir ( seul point de mir à l'horizon) car nous changeons de cap avant de l'avoir dépassé.


Nous arrivons proche de Vienne, le groupe se reforme, il faut trouver l'immeuble de notre hôte dans cette capitale.

Avec les outils de maintenance ce n'est pas très compliqué et nous y arrivons sans mal.


La soirée fut brève car nous avons dépensé d

e l'énergie sur le vélo et demain nous visitons à pied.