" En suivant le chemin qui s'appelle "plus tard", on arrive sur la place qui s'appelle "jamais".

Sénèque


Jamais, c'est bien la sensation que j'ai eu avant d'arriver à Tuy Hoa, jamais je vais y arriver.


Ce matin je me réveille et j'ai mal partout.

Les journées précédentes avec le détourage et la course avec les scooters mon mis dans un sal état.

J'ai mal au main, j'ai les avant bras tétanisé, une douleur dans le bas du dos, les cervicales raide et j'ai l'impression que mes genoux sont dans étau qui se referme.

Je suis un peu cassé.


Hier soir j'ai réservé un hôtel pas trop cher et proche de la mer sur Tuy Hoa et j'ai pris 2 nuits.

Et oui visiblement j'aurais besoin d'un jour de repos. Ensuite je continuerai vers DaLat.


Le check-in de l'hôtel est à 14h alors je prends largement mon temps au matin, comme si la journée de repos commencé maintenant !

Je suis à 45km de l'hôtel, une formalité.


Et bien j'ai bien fait n'importe quoi !

Je prends la route à 11h30. Il fait 37°c , j'ai très chaud en quelques minutes.

La route est plate mais j'ai fort vent de face.

Je m'en rends pas compte tout de suite et j'ai tendance à dire que le vent est un allié mais aujourd'hui c'est mon pire ennemie.


J'avance pas, j'ai des douleurs dans tout le corps et j'arrive lentement....

Trop lentement c'est un chemin de croix.

Je décompte les kilomètres après seulement 15km. Encore 30km ça va être terrible !

Ma tête me lâche également, je fais la grimace et j'aurais presque envie de libéré une larme tellement mon corps est en souffrance aujourd'hui.


Je suis à 5km de l'objectif et pourtant je dois faire un pause. Un soda bien frais et un truc à manger svp.

Je dois m'assoir à l'ombre plusieurs minutes pour retrouver mes esprits et une maîtrise de moi.


Je me sens mieux je continue ce trajet interminable de 5km.


J'arrive à l'hôtel pile à l'heure pour le check-in. Je fais vite car il faut que je repose.

J'attaque une sieste de 30 min ça devrait suffire !


Je retrouve un peu d'énergie pour faire une petite lessive et ensuite aller voir la plage.

La plage est à 2km,. j'y vais en marchant ou plutôt en boitant...


J'arrive enfin devant la mer après avoir longer une avenue interminable où c'est désertique.


Faut dire que mon hôtel étant le moins cher, il n'est pas le mieux situer.


Je refais une pause sieste les pieds dans le sable jusqu'à la tombé de la nuit.


Je suis bien bien KO !


Le soir je trouve du riz à emporter avec un petit dessert et je me réfugié dans la chambre pour sauter dans le lit le plus tôt possible.


C'est un peu bête d'avoir eu autant de peine sur le vélo car l'approche de la ville était assez sympa avec un canal d'irrigation qui longer la route.