La nuit fut chaud me mais sans visite de personnes mal intentionné.

J'ai du dormir la porte de la moustiquaire ouverte pour faire circuler un peu d'air et du coup je me suis certainement fait piquer les moustiques.

J'espère que aucun d'eux n'a la Ding....


Toujours ce réchaud qui m'agace dès le matin mais mon café est trop importante alors je prends le temps qu'il faut pour faire chauffer de l'eau.

Comme c'est de l'eau en bouteille, j'attends juste qu'elle frissone et je verse.


J'ai la visite de la fille et de la femme du gars d'hier soir.

Puis lui revient aussi. Il me montre ce qu'il attrapé dans ses fillets cette nuit.

Il y a 3 espèces de carpes poisson plein de boue, ils sortent du ruisseau de boue entre les champs de riz.


Je termine de plier et je roule vers la capitale Phnom-Penh.


Je continue mes détours pour trouver un peu de fun sur cette route.

Bon c'est pas excellent excellent mais je prends ce qu'on me donne.


Vers 12h00 c'est la pause repas.

Je crois que j'ai pas trop d'énergie !

Je trouve pas grand chose qui me fait envie et de toute façon il n'y a pas de choix.

Alors ça sera quelques bananes-patate fried et une bouteille d'eau fraîche.

Bizarrement je suis cassé !

J'arrive pas à passer commande direct en descendant de selle. Il me faut plusieurs minutes assis sur la petite chaise en plastique pour reprendre mes esprits et trouver la force de passer une commande.


J'y crois pas. Je n'ai plus la capacité d'enchaîner les jours de vélo. Je suis épuisé trop rapidement alors que j'ai autant de temps de pause que de roulage sur la semaine.

Je dois l'accepter, faire avec, mais j'ai de la déception.


Je mange un peu et la cuisinière et très gentil. Elle parle même quelques mots d'anglais c'est remarquable alors que je suis isolé sur une petite route de rien du tout.


Je continue vers la capitale.

J'ai rien réservé pour le moment.

On trouvera une connexion internet quelque part pour voir les propositions.


Mais avant ça il faut passer le Mékong.

Pas le choix, je prends le ferry.

Je suis le dernier à monté et du coup je ne suis pas sûr le bateau mais seulement sur la plateforme de transfert.

Bon pas de stress ça va bien supporté mon poids.


Du coup à l'avant du bateau j'ai une vue complète sur Phnom-Penh.

Nous revoilà dans un environnement en pleine construction de tours en béton.

C'est désolant.

Pourquoi tout le monde veut ressemble à New York ? Ils sont au courant que les locaux ne pourront pas vivre dans ces tours?

Ma première impression n'est pas très positive.


Je quitte le ferry.

Je fais quelques mètres dans l'une des grandes avenues et je m'arrête au feux rouges.

Là un tuktuk m'interpelle.

"Tu dors où ce soir ?"

Ça se voit tant que ça que j'ai rien pour passer la nuit ?

" J'ai une auberge, suis moi et je te propose mes chambres".


Je suis le tuktuk mais j'hésite un peu à le semé dans les rues de la ville.

Moi j'imagine trouvé un café et faire une recherche tranquille et là me voilà embarqué dans un truc qui me plaît pas complément.


J'arrive à son auberge.

La chambre est trop cher et il n'a pas de dortoir à proposer.

Je demande le code du wifi et une bouteille d'eau pour faire mes recherches.

Lui me demande 2USD pour la bouteille.

Encore un lingot d'or liquide !


Aller voilà j'ai trouvé, dortoir avec piscine un peu excentré mais encore ça va.

En route.


Petit happy hour au bar et petite piscine.


Je vais vite me coucher, j'ai eu beaucoup de signes de fatigue aujourd'hui.