Aujourd'hui c'est dimanche, jours de GP, pour moi c'est jour de pédalage, 5eme jours de suite.


L'hôtel dans lequel on sait arrêté n'est pas de plus fameux.

On aurait apprécié faire une lessive mais ça n'a pas pu.

Il y a de l'eau chaude dans la douche mais très peu de pression. Suffisamment tout de même pour expulser toute la poussière qu'on a sur nous. L'eau est trouble lorsqu'elle rentre dans le siphon !

Le lit, enfin la chose qui est dans la chambre ne répond pas à l'étymologie de ce mot. Certe il a la structure du lit, mais le sommier c'est une planche en bois et le matelas c'est une paillasse. C'est dur mais dur, comme c'est dur.

En plus le lit est un chouya petit, je touche le bout alors que je me considère comme quelqu'un d'assez petit.


On avait demandé le break first a 7h pour décoller rapidement.

7h05 aucun mouvement dans la cuisine.

Bon bien on a attendre.

Je perd pas mon temps, je me prépare et je charge le vélo.

7h20 ça commence à bouger.

Des clients descendre, il sont servis avant nous, priorité au locaux peut être ?

Bon il ne faut pas être trop dur ( je ne suis pas un lit!), eux partent travailler et pas nous et en cuisine il n'y a qu'une personne et c'est l'arrière grand mère !

On attend patiemment notre tour.

Arrive alors 3 oeufs sur le plat, un bout de pain et du thé.

Un peu léger pour faire plusieurs heures de vélo.

Bon les ouvriers n'ont pas mangé tout le pain, il y a du rab, on trouve même un morceau de beurre.


Voilà 9h, on décolle.

On prend du pain pour ce midi car devant nous c'est le mystère ! Les cartes n'indique rien pendant des dizaines de kilomètres.


On fini la partie dans la vallée, 16km sans aucune difficulté.

L'environnement est similaire aux jours précédents, plus de bitume, des montagnes à gauche et à droite du soleil et un ciel bleu profond.


Lawrence est devant, je ne sais plus pourquoi, j'ai peut-être fait une pause dépressurisation de la vessie.

Je reviens sur lui, il a arrêté un coca à la main, il m'en t'en un.

Des enfants sont là entrain de manger une glace.

On boit notre soda puis ça continue.

Juste là, 400m après ce petit market, il y a un pont qui traverse la rivière.

Le chemin continue en face sur la rive gauche où nous sommes.

Ma montre m'indique qu'il faut tourner, prendre le pont et passer rive droite.

Heureusement que Lawrence c'est arrêté pour le coca car s'il part en face ( il n'a pas de GPS) bien j'aurais dû aller le chercher, ou bien le retrouver si je me serais engagé sur le pont.

On est une équipe de chanceux !

On se le répète depuis 1 semaine déjà !


Voilà on y est, this is it, fini la rigolade, on va passer la montagne.

La pente est d'environ 6-8% mais c'est toujours en prise.

Aucun mouvement de replat. Il suffit de voir le profil altimétrique c'est digne d'une rampe de lancement pour envoyer Robine en orbite.


Je m'envoie une sur les anneaux de Saturne !

Je monte pas à fond mais je tourne les jambes puissamment.

Petit plateau, milieu de cassette, je suis à 6km/h.

Je profite à peine du paysage, j'ai la tête fixé sur ma roue avant, il faut quel tourne !


Je fais quelque pause pour que Lawrence revienne sur moi.

J'arrive parfois à le voir grâce au différent virage qui serpente la monté, il est tout petit d'où je suis !


C'est l'heure de manger pour la pause dég.

La carte n'indique toujours rien qui pourrait ressembler à un commerce.

Le prochain hameau de maison et dans 4km, elles sont légèrement décalé par rapport à la route, il doit y avoir un chemin je dis.

Je fais les 4km et effectivement il y a un petit chemin.

Le chemin il monte super raide puis prendre un virage.

Bon ne soit pas stupide Robine, mets ton vélo à l'ombre au bord de la route et monte à pied.

Si il y a rien là haut je veux pas y monter à vélo.


Même à pied c'est pas une promenade de santé.

J'arrive dans la zone des maisons.

Des hommes sont assis à l'ombre entrain de manger. Le plus simplement du monde il me font un signe de les rejoindre à terre pour casser la croûte.

Je leur fais comprendre que Lawrence est derrière, je vais le chercher...

Alors je redescends vers mon vélo.

Lawrence à vu mon vélo et il s'est arrêté aussi.

On remonte, mais toujours à pied.

Franchement depuis ce matin on a vu 2 voitures, il n'y a personne sur cette route, il n'y a pas de risques pour nos vélos.


On s'installe et la magie opère.

Échange de sourires, quelques Google traduction, et voilà le thé qui arrive accompagné de sa soupe de patates et du pain.

On n'a pas trouvé de resto mais une nouvelle fois on mange chez l'habitant.

La soupe terminé qu'est ce que je commence ?

La sieste !

Je suis la, le ventre plein, à l'ombre des peupliers, pré à faire une sieste, ça c'est la belle vie !!!

Mais pourquoi j'ai les pieds qui brûle ?

Ha bien le soleil à bouger, les pieds sont en pleine soleil, ça fait 30 min que je me suis endormie.


Aller on repart, on fait le plein des bidons, la crème solaire et clic clac les pédales.

Mais l'aprem ne va pas durer longtemps.

J'ai plus de cannes! La sieste m'a achevé, j'arrive pas à remettre la machine en route.

C'est la lutte.

Je comprends pas bien ce qui ne marche pas cette aprem ?

Peut être que c'est l'altitude me dit Lawrence !

Lawrence a un bon bagage d'alpinisme derrière lui ( Népal, Kilimandjaro, plusieurs fois à 5000m)

Effectivement on est à 2500m maintenant.

On à 1000m en 30km.

Je suis cuit! Je suis vidé, j'ai plus rien pour aller plus loin.

Je fais une pause à l'ombre pour que Lawrence revienne sur moi.

Assit au sol je bois de l'eau pour tenter de récupérer.

Lawrence fait la grimace aussi.

On prend un instant.

On observe les agriculteurs de la maison derrière nous étaler du foin pour le faire sécher un peu plus haut.


Aller on repart.

On arrive au niveau des agriculteurs, c'est 800m après notre pause.

On salut les hommes au travail et les enfants viennent vers nous.

On s'arrête.

Moi j'ai qu'une envie, me mettre à l'ombre dormir..

Envie que j'asouvi rapidement.

Lawrence pendant ce temps nous gère le couchage chez les agriculteurs.

Ils acceptent de nous recevoir chez eux pour la nuit.

Moi je suis soulagé car la journée s'arrête là.

Et en maintenant je suis surpris, voir même un peu déçu, car c'est la première fois que je fais avoir par l'altitude.


On arrive à la ferme, les petits-enfants s'activent pour nous préparer notre zone de couchage.

Je suis pas en forme, je suis vidé, pas le choix je vais faire un somme.

30 min ça va mieux mais je rajoute tout de même 15 min.


Après la toilette, le repas nous est offert.

C'est le deuxième de la journée.

Quelques légumes en mode pautofeux et un petit bout de viande.

On retiendra aussi un miel d'une qualité inouï.


19h30 je ne tiens plus je pars pour ma nuit.