Hier j'ai eu la crevaison de Paul pour me recaler sur le démarrage du groupe.

Ce matin Paul n'a pas crevé alors je vais avoir du retard....

Toutefois je prends mon temps car au besoin je l'ai rattraperais.


Comme de faite, ils sont ready mais pas moi alors il commence la journée pendant que je termine de ranger.

Je suis également contemplatifs de cette Lune qui nous a survolé cette nuit et qui maintenant et au dessus de ma tente et me souhaite une bonne journée.

Il n'y aura pas de photo de cette belle image mais juste mon souvenir impérissable.


Je pars 15 min après Paul et Camilla.

Je me demande bien combien de temps je vais mettre à les rattraper.

Je lance le chrono et c'est parti pour finir la descente commencé hier !

Ça surf entre les pierres, les ornière....

Un petit coup de cul à passer, je me mets en danseuse !

Je fonce sur cette belle piste éclairé par le soleil du matin qui nous prévoit une chaude journée.



Je vois 2 silhouettes au fond de ma rétine, ce sont eux.

J'arrive au niveau de Paul qui a une nouvelle fois l'appareil photo dans la main.

Mon chrono indique 27 minutes 26 sec.

Vlan je suis allé super vite, j'ai pris un coup de transpi et maintenant ça va être cool cool jusqu'à la ville en bas de la descente.


Le rythme est lent mais l'ambiance est agréable. Je fais quelques photos aussi mais je trouve que c'est rapidement la même chose. Des chevaux dans la prairie avec la montagne au sommet enneigé au fond. C'est très beau je l'admet et c'est bien pour ça qu'on prend notre temps.

Mais après est-ce que un parisienne prend tout les jour la tour Eiffel en photo ?


J'assiste à un scène magique !

Au loin un troupeau d'équidés arrivé au trop. Il sont une vingtaine à suivre le leader.

Les chevaux passent devant mon objectif où j'enregistre une vidéo.

Le Kyrgyzstan dans toutes sa splendeur où les chevaux sont en liberté !


Je descends doucement mais j'ai du mal a rester avec eux.

Je prends trop de plaisir à laisser mon vélo descendre juste avec la gravité,. tandis que mes camarades du jour usent leur frein tout les 10 mètres.


Moi dans ma tête je pense à plein de trucs que j'aimerais faire aujourd'hui dans l'aprem quand on arrive à la ville.

La lessive, contacter Mathilde pour la suite du voyage, écrire mon blog....

Mais ça traine et là où je suis j'ai pas de réseau je ne peux faire ça en même temps.


Alors je fini la descente en solo, a mon rythme, en espérant trouver de l'internet dans le premier village.


J'arrive au village, j'ai de la connexion réseau. Parfait, je vais me prendre un coca en les attendant et je me mets au soleil pour contacter Mathilde.

Il fait un peu chaud au soleil,. Je me déplace à l'ombre.

Je fini juste d'écrire à Mathilde lorsqu'ils arrivent dans le village.

On mange un petit truc attraper au mini market et on se dirige vers Karzerman, la grosse ville du secteur pour trouver une guest house.

Juste lorsque l'on redémarre c'est la sortie des "étudiants" de tout âge.

J'ai le droit à un " you are beautiful!", merci poulette.


On arrive à la guests.

Je lave le vélo, le bonhomme, les affaires du bonhomme, tout est propre.


On mange une soupe, des sushis avec du thé.

J'ai un appel de Jérémy, on discute des derniers jours passés et nous parlons dea la suite du voyage pour peut être planifier une rencontre.


23h quasiment, je suis fatigué, encore plein de choses réalisés aujourd'hui.


Ha oui j'ai pas fait part de l'événement de la journée !

Ce matin plus je descendais plus j'avais un bruit métallique et un peu de vibration dans le guidon.

J'y ai pas porté attention, on verra ça ce soir à la guest.

Mais avant d'arriver à Karzerman, il y a une grande descente en bitume.

Je touche au frein pour rester derrière Camilla afin d'éviter de lui faire peur en passant à côté d'elle.

Mais les freins ne répondent plus, j'ai la roue qui fait un gros cliquetis. Il y a quelques qui ne va pas, je dois m'arrêter.

Je contrôle, c'est pas la roue,. c'est les plaquettes de frein.

Et oui vous vous souvenez, ma réparation avec le bouchon plastique réalisé dans la Pamyr vient de mourir ! Ça à emporter la pâte élastique qui maintient en place les plaquettes.

Bref c'est la finale ( allez jeter un œil à la photo du bouchon !)

Je suis au bord de la route. Il fait plein cagnard et mes camarades sont devant. Il ne m'ont pas vu m'arrêter.

Je décide de....ne pas réparer! Je retire les plaquettes et je finis sans frein avant.