Allons droit à l'essentiel !


11h je rattrape Sak, un "voyageur" à vélo qui réalise un défi.

Il relie plusieurs hôpital dans la Thaïlande dans le cadre d'un projet.

Il va également à Buriram.


Il a une voiture suiveuse type pick-up.

On mange ensemble avec les mec de la voiture à midi.


Puis on repart, rythme tranquille jusqu'à ce qu'on s'arrête à une aire de repos.

Il place le vélo dans la benne du pickup et me demande de faire pareil.

On est au pied de la seul difficulté du parcours entre Bangkok et Buriram, une bosse de 300m!

Trop " dangereux" d'après lui.

Bref je me prends pas la tête, je mets le vélo dans la benne aussi, ces ainsi que ça doit se passer visiblement.


On passe le petit montage en voiture, on effectue la bascule bien assis et avec la climatisation !

De l'autre côté c'est le déluge !

La saison des pluies est encore présente !

Bon voilà pourquoi je devais prendre le pickup aussi, pour éviter d'être trempé Nier !


On va tous se réfugier au café d'une station service et j'offre le café pour remercier du repas du midi.

La pluie tombe et tombe et tombe.....

Puis les mec de la voiture s'en vont.

Il n'y a plus que Sak nos vélos la pluie et moi.


La pluie faibli, il est 16h, dans 2h il fait nuit.

La destination de Sak pour aujourd'hui se situe à 30km encore.

Bon bien allons-y malgré qu'il pleuve encore un peu.


La fin d'étape c'est du n'importe quoi !

La pluie est de plus en plus forte.

La nuit est tombée et c'est nuit noire.

On est encore à 10km de la ville.

Moi je mets en place lumière avant et arrière.

Sak n'a rien du tout pour être visible, rien de tel pour finir à l'hôpital ! Bon d'un autre côté c'est là qu'on va.


On arrive en ville, au carrefour Sak me dit " Buriram c'est en face, bon route !"

What!

Tu vas pas me planter là ! Il pleut à verse, j'ai rien pour dormir, vas-y je peux pas m'incruster à l'hôpital aussi.


On arrive à l'hôpital, on plus mouillé que jamais !

Sak fait son truc d'interview photo pour son projet.

Puis il est temps de se mettre au sec! !!


Attention la suite va aller vite :

Il n'y a pas de place pour nous dans le dortoir de l'hôpital, alors on va à l'hôtel 4**** de la directrice de l'hôpital, une douche et direction un resto cabaret plein air dans la ville, je me prends un timbale au whisky !

On rentre à 3h du matin et Sak me dit qu'il doit être à 8h à Buriram demain (55km).

Il faut partir à 5h max.


Bordel ! Ça va piquer !