Joyeux Noël ! Joyeux Noël !

Hum hum....

Je réveil dans un meilleur état d'esprit que hier, comme si le plus dur était passé, et c'est peut être vrai en quelques sortes.


Il n'a pas fait super chaud cette nuit, mon sac de couchage "été" à joué son rôle, j'étais bien caché dedans.

Faut dire que j'ai dormi à presque 1500m d'altitude et il y a " une vague de froid" qui descend de la chine.


Je fais sécher la tente tant bien que mal pendant le petit dej mais c'est couvert et il n'y a pas de vent, ça ne suffira pas il faudra continuer à la pause dej de faire sécher.

Pour le petit dej j'ai des gaufrette au chocolat avec quelques fruits et mon petit café.


9h alors que les réveillons en France touche à leur fin moi je commence ma semaine par terminé l'ascension du col Kasi.

Il me reste 10km, aller 1h peut être un peu plus.


J'ai bien récupéré de la veille, les jambes répondent correctement. 45 min après je suis en haut.

Il y a une vue intéressant mais c'est un peu bouché de brume tout de même.


Il y a un truc qui me surprend, c'est que ce côté du col ce n'est pas bitumée ! Ils ont fait qu'un côté, incompréhensible ! Tu passes le col et te voilà sur une piste défoncée, plein de poussière, c'est l'enfer !

Je fais quelques virages et je m'arrête prendre rapidement un photo de la vue dans la vallée.

Je fais vite tout de fois un camion type utilitaire à le temps de passer devant.

Je continue ma descente et je reviens rapidement sur le camionette.

Je suis derrière lui, je n'ai pas assez de visibilité pour le dépasser.

Je suis en freinage constant pour ne pas lui rentrer dedans, il avance vraiment pas vite sur cette piste détruite.

Puis il fait un petit écart, il y a une ornières, je mets la roue avant dedans, la roue se bloque, glisse, je perds l'adhérence et je croise les skis ! Je chute quoi.

Une petite gamelle le "jour de Noël", voilà mon cadeau pour cette année.

Je suis coincé sous le vélo, les pieds toujours accroché aux pédales, au milieu de la route.

Je libère une jambe puis l'autre.

Debout, je relève le vélo et je me mets sur le côté.

Bon je regarde l'étendue des dégâts...

Moi j'ai le coude écorché, une petite coupure dans la paume de la main et je sens que le genou à taper un peu.

Le vélo semble ok? A non j'ai un accroche de sacoche qui a cassé. Dès que ça touche le sol ces trucs ça casse !

Aller on fait comme par le passé, un bout de velcro et go!

Je continue sur des œufs, j'allais déjà pas vite mais là je ne veux pas m'en mettre une deuxièmes.


Fin de la descente, je vire à droite en direction de Kasi ville, je retrouve du bitume.

Ils ont vraiment laisser 50% du col en mode galérien!

1er station service, je m'arrête faire le plein d'eau et je nettoie mon coude ensanglanté.

À la station il y a un motard, c'est un français, on se salut, on échange quelques mots, il me dit que j'ai un problème mental pour faire du vélo ici et ensuite il m'informe que la route n'est pas en bonne état ensuite.

Ok je m'occupe de ma folie et je ferais gaffe aux nids de poules, a l'allure vélo je devrais les voir de loin !


Qu'est ce qui se passe ensuite.....

Je prends mon déjeuner, soupe de nouilles avec un soda pour avoir un peu de sucre.

Je poursuis ma route, maintenant c'est facile j'ai passé le carrefour, c'est tout droit pendant 300km


J'explique maintenant ma stratégie de route ? Aller plus tard.


Je roule pas longtemps l'aprem et sur le bord de la route on me fait des grandes signes!

"Arrête toi , arrête toi !"

Je mets le vélo en mode parking.

Je sors mon plus grand sourire et eux sorte leur plus grand verre et le remplisse de bière !

Un verre, 2 verre, puis 3, enfin 4 et je remercie et je prends la fuite sinon je suis là jusqu'à demain !

J'ai un timing à tenir, la vie de voyageur et parfois rythmé de rendez vous.

Bon je vous rassure, le plus grand verre n'était qu'un simple verre à eau.


Aller en selle, la route est top, c'est plat, sans trafic et le paysage est digne d'un film d'auteurs, pure, épuré, authentique.

J'ai de part et d'autre de la route, au loin, une barrière rocheuses qui s'élève vers le ciel d'un bleue éblouissant.

Je distingue des arbres gigantesque qui descendent de leur flanc ( humm le Flan!).

Ensuite dans la vallée, on a des rizières de parte et d'autres de la route avec la petite cabane en bois sur pilotis typique du Laos.

On peut même observer des buffles d'eau pâturer et se prélasser dans les champs.


Quand je vois ça je me dis que j'ai eu raison de choisir cette itinéraire.

Je fais un sacré détour par ici pour atteindre Vientiane mais.... comme ensuite je passe à Vang Vien, je ne voulais pas faire 2x la même route et donc je passe sur cette partie de pays.

Je vais avoir 3j sur cette route, qui se transformera rapidement en piste d'ici la fin de la journée.


L'heure de trouver un bivouac approche.

J'entends une rivière. Je vais jeter un œil.

À il n'y a pas beaucoup de place mais je peux mettre la tente ici coincée entre l'arbuste et l'arbre.

Ouep c'est bien ça me convient, j'ai accès à la rivière pour la toilette et la vaisselle, c'est parfait.


C'était une bonne journée, dommage pour la gamelle mais sans gravité donc ok.